Drive

Publié le par paskov

drive-0.htm.jpgTitres roses flash, plongées nocturnes entre les gratte-ciels, bourdonnement continu du moteur, vagues éléctroniques teintées 80's. C'est parti pour une expérience sensorielle intense. La mise en scène est si virtuose, qu'il n'est plus possible de sortir du cadre. La fluidité des plans et la photographie qui n'hésite pas à mêler les bleus, jaunes et rouges dans l'obscurité nous plonge dans un aquarium - cockpit de bolide - où l'on se laisse glisser. Il est assez étonnant de regarder ce que le réalisateur danois Nicolas Winding Refn est capable de faire avec un scénario de film B très simple: un casse qui tourne mal, une vengeance. Cette perfection de la forme devient le sens du film, parsemé d'instants ultra violents comme chez Tarantino, qui parviennent à briser l'ambiance planante au bon moment. N'est-ce pas le propre du cinéma de contrôler complétement les émotions du spectateur? C'est un aussi naturellement un hommage à Bullit, à Steve McQueen et aux autres classiques du genre. La traditionelle figure du héros taciturne qui ne débite que deux mots toutes les 10 minutes et ne semble vivre qu'au volant de son coupé en est le parfait cliché. Le film ne serait pas aussi enivrant sans la bande originale, composée de sons éléctro profonds, percutants et rythmés comme des battements de coeur. Ci-dessous "under your spell" de Desire.

 


 

 

 


Publié dans Cinema

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